Au mois d’octobre, les élèves de Première GMNF ont participé à leur Semaine ESDD, consacrée cette année au thème de la forêt face aux changements climatiques. Une semaine riche, mêlant sciences, terrain et réflexion environnementale.
Comprendre les enjeux climatiques
La semaine a débuté par un serious game qui les a amenés à réfléchir à l’importance d’agir collectivement pour préserver la planète.
Ils ont poursuivi avec un escape game botanique qui leur a permis de découvrir l’histoire d’Antoine de Jussieu, d’apprendre le vocabulaire de base de la botanique et de s’intéresser aux plantes médicinales, notamment l’Artemisia utilisée dans la lutte contre le paludisme.
Gestion forestière et ressources
Les élèves ont ensuite travaillé sur la gestion forestière à partir d’une ressource de l’ONF, en prenant en compte les enjeux climatiques, l’accueil du public et la production forestière.
Expériences scientifiques
Plusieurs ateliers expérimentaux leur ont permis de comprendre concrètement les mécanismes du changement climatique :
montée des eaux liée à la fonte des glaciers et à la dilatation thermique des océans,
acidification des milieux et impacts sur les organismes à coquilles, comme les diatomées ou les crustacés.
Biodiversité et complexité du climat
Grâce à la Fresque de la biodiversité, ils ont étudié les causes et conséquences du changement climatique, aussi bien en Provence qu’à l’échelle mondiale. Un exercice exigeant, révélateur de la complexité des interactions écologiques.
Visite de la station expérimentale de l’INRAE
La semaine s’est conclue par une visite de la station expérimentale de l’INRAE près de Sault, accompagnés par deux chercheurs :
Caroline Scotti, spécialiste de la génétique des populations d’arbres forestiers, et Nicolas Mariotte.
Les élèves ont ainsi pu aborder :
la diversité génétique des sapins,
l’introduction d’essences grecques et leur adaptation au massif du Ventoux,
l’impact du climat sur la croissance du cèdre de l’Atlas,
les effets des fortes chaleurs sur la survie des arbres,
et la grande facilité d’hybridation entre les sapins, rappelant l’humilité nécessaire lorsqu’il s’agit d’identifier une espèce.
Un grand merci aux chercheurs pour leur accueil et la qualité de leurs échanges.
G. Castaing, T. Chicchirichi